Michèle a apprécié ce roman qu'elle qualifie de rafraîchissant, avec un personnage principal entier et des personnages secondaires simples et bruts.
Le second livre dont elle nous parla est " La cause des livres" de Mona Ozouf qui lui a beaucoup plu. C'est un résumé des chroniques littéraires de l'auteur pour qui le silence, la solitude et l'ennui conduisent à l'envie de lire mais sont étouffés par la société actuelle. Michèle en a surtout retenu la correspondance entre George Sand, l'optimiste, et Flaubert, le pessimiste vivant en reclus.
Pour finir, Michèle évoqua " Petit traité de l'abandon" d' Alexandre Jollen sur la recherche de la raison de vivre à travers des propos de quelques philosophes, que Michèle a trouvé narcissique.
Mylene a lu " Même le silence a une fin" d'Ingrid Bettancourt , qui relate ses sept années de captivité dans la jungle, prisonnière des FARC. Si l'auteur est un personnage politique contesté et a livré sa version des faits quant aux disputes avec les autres prisonniers qui ont eux- même raconté leur expérience dans des livres, il fut intéressant d'y découvrir la vie difficile des FARC, souvent de jeunes gens qui ont choisi cette voie pour éviter la rue, la drogue et la prostitution... Ainsi que les conditions de détention des prisonniers, leurs rapports entre eux et avec les guérilleros, leur survie en milieu hostile et la répercussion sur la psychologie des otages, devenant mesquins et agressifs pour manger un peu plus, avoir un lit plus à l'abri des pluies torrentielles...
Véra nous parla de l'exposition des œuvres de Marie Laurencin qu'elle pût voir dans un musée parisien ainsi que du livre de Joyce Carol Oates, " Confessions d'un gang de jeunes filles" , qui se déroule dans les années 50. L'histoire de plusieurs jeunes filles issues de milieux pauvres et de familles bancales, s'unissant dans un gang pour faire face à ceux des garçons, au racisme... Embarquées dans une équipée criminelle par leur leader charismatique qui fait un passage dans une maison de correction, elles rêvent de vivre ensemble dans une grande maison et font tout pour y parvenir. Véra a apprécié la cohésion de ses jeunes filles, leur générosité.
Elle a apprécié également " Les visages" de Jesse Kellerman, dont c'est le premier roman. Thriller machiavélique, il narre l'histoire d'Ethan, jeune propriétaire de galerie, superficiel, qui découvre que les dessins d'un artiste disparu forment un puzzle sur lequel apparaissent les visages d'enfants assassinés quelques années auparavant. Il se lance alors dans une enquête.
Marie nous raconta le livre de Bernard Werber, " La troisième humanité": l'histoire de la création de la Terre et de l'Humanité à travers les paroles des scientifiques, la narration de la Terre elle- même, Gaia et des extraits d'encyclopédie. Elle évoqua aussi " Le magasin des suicides" de Jean Teulé.
Daniele et Jean n'ont pas eu le temps de lire mais ont participé à nos échanges toujours passionnés et nous ont parlé de l'Assemblée Générale des Associationsde Pari47, qui s'est tenue il y a quelques semaines.