mercredi 18 novembre 2009

Visite de Yvon Monet photographe

Les Dames d'Albret

Le jeudi 12 novembre, nous recevons le photographe Yvon Monet, au centre culturel de Nérac

Il nous raconte l'expérience qu'il fit en 1992, à la sortie de la première imprimante (un cube ), du passage de l'argentique au numérique entrainant une modification radicale de toutes les techniques qu'il avait pratiquées. Avec le numérique plus besoin de pellicules, de développement chimique, les photos sont quasiment gratuites. Par contre, les ordinateurs, toujours plus puissants, plus perfectionnés, s'imposent. La photographie devient d'une grande complexité, une affaire d'expert, exigeant une formation continue, un recyclage permanent. De ce fait, un photographe installé sur deux, ferme boutique. Quelques rares photographes maintiennent encore les anciennes techniques argentiques ( plaques, pellicules, procédé chimique )

Yvon Monet ressent ce changement et ce choix comme une libération, avec une gamme de couleurs très large, un plan de netteté "au rasoir ", une pérennité extrême.

Il nous montre certaines de ses oeuvres, des portraits d'enfants, de femmes, d'hommes jeunes et vieux en couleur et en noir et blanc Il dit pouvoir faire le tri entre les détails qu'il veut garder et les défauts qu'il préfère gommer, en restant dans le vraisemblable et l'authenticité

Pour l'artiste photographe, le sujet n'est qu'un support, seule compte l'émotion qui en ressort

On retient l'essentiel du sujet, on le porte à l'incandescence, comme en peinture et en littérature.

jeudi 1 octobre 2009

Biblioth�que Lavardac en Lot-et-Garonne et ses news (biblavardac): Librairie "Quai des brumes" �Strasbourg 5#links

Biblioth�que Lavardac en Lot-et-Garonne et ses news (biblavardac): Librairie "Quai des brumes" �Strasbourg 5#links

Monique et son équipe

Très bien tes articles sur les nouveaux livres. Je souscris au choix de la librairie de Srasbourg que je connais: Zafon, Sinoué, Attali. Distrayant, tes "cadichons": j'aime l'âne si doux, marchant le long des houx... Je transmets l'adresse de ton blog. Au revoir.

lundi 28 septembre 2009

rentrée 2009 des Dames d'Albret

Réunion du jeudi 24 septembre

Bienvenue pour la nouvelle année littéraire

Nous accueillons trois nouveaux adhérents, plus une nouvelle absente.
Nous établissons la nouvelle organisation et le nouveau calendrier
Réunion mensuelle le troisième jeudi de chaque mois à 14h30 à la médiathèque de Nérac.
Le calendrier sera trimestriel et comprendra :
-La continuation des biographies.
Après Marcel Proust et Claude Lanzmann, nous ferons celles de Fanny Stevenson et de
- Le livre commun : Les heures de Michael Cunningham
- Le livre « Coup de cœur ».
Nous avons mentionné :

Firmin : autobiographie d’un grignoteur du livre de Sam Savage

Club VIP de Luc Leprêtre
Le cercle littéraire des amateurs de patates de Mary Ann Shaffer
Les madones de Léningrad de Débra Dean
Ida ou le délire de Hélène Bessette (1973)
Cul de sac de Douglas Kennedy
La vie en sourdine de David Lodge

Nous organisons également des réunions, en partenariat avec la médiathèque, sur des thèmes littéraire. Les dates de rencontre seront fixées ulterieurement.

Novembre
mardi 3 au samedi 28 novembre
Ecrire et voyager. Littérature et photographies à la médiathèque
Un photographe Yvon Monet nous parlera de son métier
B.iographie de Lee Miller mannequin, photographe et correspondante de guerre

vendredi 13 novembre à 20h30 à l’espace d’Albret
Roméo et Juliette.
Textes sur les couples célèbres
« Peines d’amour perdu » de Shakespeare, conçue peut-être à Barbaste











lundi 13 avril 2009

Mémoire de l'eau et l'équipe



Le jeudi 9 avril avec deux classes de Cours Préparatoire, qui ont travaillé depuis janvier sur ce thème en peinture, collage, découpage et en poèmes et textes.






Monique Sattler a raconté au premier groupe, le conte d'Andersen : La petite Sirène avec des images tirées du livre et commentées avec grand intérêt.

Marie Sabathé a pris la suite avec le deuxième groupe, pendant que le premier groupe découvrait ses oeuvres exposées avec Michel Clary et Danielle Caillau

A 16heures, intervention de deux membres de l'UNICEF, sur les problèmes de l'eau pour les enfants des pays sous-développés et l'économie de sa gestion dans la vie quotidienne de nos enfants

le vendredi 10 avril même scénario avec deux classes de maternelle et le conte "Le joli bâteau qui chante"

Quelques poèmes pour quelques dames : La petite sirène de Desnos

Sous le pont Mirabeau de Guillaume Appolinaire

Océano Nox de Victor Hugo

Barbara de Jacques Prévert

Le lac de Lamartine

Plain chant ; je regarde la mer de Jean Cocteau



Des impressions très pures et rafraichissantes, intergénérationnelles.

mercredi 25 mars 2009

Garcia Lorca


Le 5 mars 2009, dans le cadre de la quinzaine espagnole, Monique Sattler nous a parlé de Fédérico Garcia Lorca, le grand écrivain andalou, qui fut un des premiers morts de la guerre civile espagnole en 1936. "Ils ont tué Fédéric A l'heure où surgissait la lumière" "Il ya eu crime dans Grenade, sa Grenade" Né en 1899, à Grenade, c'était une âme généreuse, passionnée, provocante, imprégnée du mystère andalou. Il voulait faire renaître cette vieille civilisation: sa poésie se pare d'accents médiévaux.Son recueil poétique le plus fameux, le "Romancero gitano" publié en 1928, est traduit en vingt langues. Garcia Lorca y restitue les couleurs brillantes de son en fance, les rouges et les jaunes lumineux. Monique Sattler nous lit:
"La fillette au beau visage qui cueille les olives..."
Nous pensons à Van Gogh, à son intensité, sa vibration chromatique, ses formes profanes, surabondantes. mais les poèmes de Lorca prennent des accents sans cesse différents. Monique Sattler nous lit la mort dans l'arène du toréro Ignacio Sanchez Mejias: "A cinq heures du soir, C'était juste à cinq heures du soir..." Nul n'a mieux évoqué la tragédie de la vie et de la mort, la tristesse fondamentale du coeur espagnol , d'autant plus sombre que la lumière est est plus éclatante. Il réalise la fusion de la mort sanglante et de l'amour, disant lui-même: "Je fais maintenant une poésie à s'ouvrir les veines".
Dans son théâtre, (" les noces de sang "en 1934, "la maison de Bernarda Alba" en 1936), il ne fait aucune concession à la mode, craignant " la stupide célébrité" cherchant les chemins les plus rudes. " Mon oeuvre théâtrale doit avoir de la simplicité et de la sérénité". Ses"Noces de sang" brillent du sens de l'honneur, de la fatalité, de la violence, de l'ardeur, de l'indignation. Poète lyrique, auteur de pièces de théâtre toujours jouées, il ne cesse de peindre, de faire de la musique. Les plus grands artistes sont ses amis: Walt Whitman, Pablo Néruda, Manuel de Falla, Salvador Dali. Pablo Neruda dira de lui:
" Ténia angel", Il avait tout d'un ange.


Indigné par la misère des gens, il fut la victime de cette barbarie qu'il n' acessé de dénoncer.

A trente huit ans, il tomba à Grenade, fusillé par les franquistes. Son corps fut jeté dans un charnier, qu'il est question de réouvrir de nos jours avec un dossier controversé, suivi par le juge Balthazar Garzon et réprouvé par la famille de Garcia Lorca qui souhaite que son corps reste au milieu des siens, les gens du peuple. Le minitre Zapatéro a déclaré la réhabilitation des morts de la guerre civile.

jeudi 5 février 2009

Rencontres et études 2009

Octobre-Novembre
- Faits de société
Livre étudié: Entre les murs.F.Bégaudeau
Décembre
-Haïkus
- Poète régional.G.Dubédat
Livre étudié : Où on va Papa. J.L.Fournier
Janvier
Humour: les carnets de Geoffroy Pédescaus
Figures locales:
Elisée Reclus
Félix Pécaut. Par Crestian Lamaison

Mardi 10 Février à 14h 30 Nerac
- Après la mort ?
Conférence de Tatiana Amelin ( association Cyclamen )
Livre étudié: Barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras


Jeudi 5 Mars Lavardac à 14h
Conférence d'Art Naïf par Denise Peillat
Jeudi 19 Mars Nerac
Littérature espagnole. Poèmes et théatre de Garcia Lorca
Livre commenté : Barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras

Jeudi 9 Avril Nérac
Contes acec les classses Cp
Conférence UNICEF: L'eau, élémént essentiel à la vie à 16h
Vendredi 10 Avril Nerac
Contes pour les maternelles 14h 30
Textes et poèmes sur l'eau à 16h 30

lundi 2 février 2009

Survivance après la mort physique

Tatiana Amelin de l'association Cyclamen
viendra nous parler à la Médiathèque de Nérac Mardi 10 Février à 14h 30
de la survivance immédiate de l'âme après la mort physique.

Diverses approches : Le plan médical
Les expériences de témoins
Les livres références

Questions, témoignages, discussions prolongeront l’exposé.

Rencontre avec C Lamaison

Visite du 15 janvier 2009
de Monsieur Crestian Lamaison, à la médiathèque de Nérac.


Crestian Lamaison est orthézien, dessinateur de formation.

Il vient à l’écriture dans un journal local, avec un feuilleton de 50 mois, dont il a fait un livre : Le Carnet de Geoffroy Pédescaus. Il dit puiser son inspiration aux sources de la philosophie, dans la littérature française, ironique mais humaniste, qui va de Rabelais au Canard enchaîné.
Il condense sa réflexion Le carnet de Geoffroy Pédescaus ou « chronique d’un enfant gascon », qu’il fait suivre de Le volcan de Mémé.
On y voit un gamin de 12 ans naviguer candidement entre le communiste, le F.N., l’écolo, le R.P.R. qui forment son éclectique famille.
Crestian Lamaison se passionne également pour le voyage à pied : 3500 kilomètres de marche en 7 ans lui inspirent Le Soleil se lève dans mon dos, récit de ses marches à Compostelle, sur les traces des pèlerins.
Après une traversée entre l’Ardèche (de la grotte de Chauvet) et le Périgord (la grotte de Lascaux), où il rencontre l’art pariétal paléolithique, il écrit Bo « Voyage à pied dans le temps ».
Dans L’Enclume il approfondit sa méditation de « promeneur solitaire ».
« La marche, écrit-il, n’est qu’une longue lutte contre les masses pesantes qui nous accablent : la superstition, les préjugés, les terreurs, la bêtise… »
Crestian Lamaison témoigne ensuite sur de grands personnages du Sud-Ouest. Dans Élisée Reclus, l’Orthézien qui écrivait la Terre il fait revivre ce savant né à Sainte-Foy-la-Grande, puis orthézien (1830-1905), « le plus grand géographe de tous les temps » selon les géographes modernes, qui participa à la Commune de Paris et fut pris les armes à la main, échappa au poteau grâce au monde scientifique, Charles Darwin entre autres, et fut condamné au bannissement en Suisse, comme Louise Michel le fut en Nouvelle-Calédonie.
En 2008, Lamaison publie enfin : Félix Pécaut, un apôtre de la laïcité.
Félix Pécaut (1828-1998) est né à Salies-de-Béarn et finit sa vie à Orthez. Fils de protestants résistants, il est placé dès 11 ans à Nérac chez un pasteur alsacien Hoseman où il connut le futur baron Haussmann alors sous-préfet de Nérac. Il finit ses études de théologie à Montauban mais renonce à être pasteur et se consacre entièrement à l’Éducation. Il est avec Jules Ferry et Ferdinand Buisson un des principaux fondateurs de l’Ecole laïque, gratuite et obligatoire. On le charge de fonder la première école normale supérieure d’institutrices en 1880. Sa réflexion contribue au bouillonnement des idées du XIXe, qui pend son origine au siècle des Lumières et aboutit en 1905 aux lois dites « laïques », lors de la séparation des Églises et de l’État, instaurant la tolérance et la liberté de conscience dans les lois. Mais l’ouverture que donne la laïcité représentait surtout pour lui le meilleur accès du peuple à l’Education. Comme autre moyen puissant, il préconisait la poésie.
L’Éducation est la clé de la Liberté, il n’a cessé d’en témoigner, on retiendra de lui la formule :
« Tant qu’on n’aura pas tout fait pour l’enfant,
On n’aura rien fait »


La salle est attentive à l'intervention de cet auteur.